Nouvelles des membres du Réseau Étude d’évaluabilité d’une intervention visant à prévenir l’usage de substances psychoactives lors de la transition primaire-secondaire

Nouvelles publications de M. Soura, membre du RRSPQ, sur les études d'évaluabilité:

  • Soura, B.D., Bastien, R., et Fallu, J-S. (2016). Étude d’évaluabilité d’une intervention visant à prévenir l’usage de substances psychoactives lors de la transition primaire-secondaire. Revue Canadienne d’Évaluation de Programme, 31(2), 211-231.
    Résumé des auteurs: "Cet article rend compte de l’étude d’évaluabilité (ÉÉ) d’une programme qui vise à prévenir l’usage de substances psychoactives (SPA) chez les élèves en transition du primaire vers le secondaire. Dénommé l’Intervention en Réseau (IR), ce programme a été mis en oeuvre auprès d’élèves de 5e et 6e année issus de cinq écoles primaries d’une commission scolaire au Québec. À l’aide de données qualitatives issues d’entretiens, de notes de réunion et du cahier de bord de l’intervenant-pivot (IP), l’étude a permis d'avoir une meilleure compréhension de ce programme et de favoriser l’élaboration de son modèle logique, un outil nécessaire aux activités d’évaluation à venir. L’ÉÉ s’est avérée utile non seulement pour l’équipe d’évaluation, mais aussi pour les initiateurs du programme et les intervenants. Des recommandations sont formulées pour la bonne conduite d’une ÉÉ."
  • Soura B.D., Dagenais, C., Bastien, R., Fallu, J-S., et Janosz, M. (2016). L’étude d’évaluabilité : Utilité et pertinence pour l’évaluation de programme. Revue Canadienne d’Évaluation de Programme, 31(1), 18-33.
    Résumé des auteurs: "L’étude d’évaluabilité (ÉÉ) a été conceptualisée vers la fin des années 1970 à la suite du constat de la mauvaise qualité d’implantation des programmes et de l’incapacité des évaluations à répondre aux besoins des parties prenantes. L’ÉÉ demeure, cependant, une approche d’évaluation de programmes encore peu utilisée malgré le fait qu’elle peut apporter une contribution substantielle à l’amélioration des programmes. En effet, ce type d’évaluation permet d’une part, de favoriser la clarification de la théorie du programme qui sous-tend la mise en œuvre des activités et d’autre part de faciliter l’élaboration du modèle logique qui aide à l’implantation. Lorsqu’elle est conduite par un évaluateur ou une équipe d’évaluateurs qui possède les compétences requises, elle permet également de disposer d’informations utiles à l’évaluation formative ou sommative qui sera entreprise. L’ÉÉP fait partie des évaluations de type exploratoire que l’on peut réaliser de quelques semaines à plusieurs mois en fonction de la complexité du programme et de son ampleur."