Rapports d'événement Découvrez les résumés et affiches des projets présentés lors de l’activité Galerie de la 6e Journée scientifique du Réseau !

Merci à nos participant.e.s pour leur contribution au succès de cette journée !


Binta Anne, Université de Montréal

Directrice académique : Mylène Ratelle et Superviseur milieu clinique : Frédéric René

Étude des stratégies de communication pour mitiger les inégalités environnementales chez des populations vulnérables : Cas de la communication entourant les feux de forêt chez les personnes âgées en Montérégie

Résumé

Certaines campagnes de communication des risques pour la santé d’enjeux environnementaux ne profitent pas aux personnes vulnérables comme les personnes âgées. L’objectif du stage était d’identifier, pour la direction de santé publique de la Montérégie (DSPM) les meilleures pratiques de communication afin de mitiger les inégalités environnementales. À cet effet, une recherche documentaire dans la littérature grise et scientifique à l’aide des mots-clés « communication channel, forest fires, elderly » a été faite dans Pubmed, web of science, Cairn et Google Scholar. Des personnes âgées montérégiennes de 55 ans et plus (n=429) ont été recrutées par les organismes communautaires, les gestionnaires de résidences privées pour aînés ainsi que par une publication Facebook. Les communications interactives et les messages qui prennent en compte le niveau de perception des risques, de littératie en santé et qui emploient un langage clair constituent une clé de la communication. Les messages délivrés par les médecins ou pharmaciens sont plus susceptibles d'être acceptés. 45 % des personnes âgées de 65 à 74 ans pour 16 % des personnes âgées de 75 à 84 ans des répondants avaient pris connaissance des communications de La DSPM. 80 % des personnes âgées de 65 ans, et plus, préféraient recevoir l’information environnementale pendant les événements. La télévision, la radio, les journaux en papier sont les canaux de communication préférés des aînés. Les aînés constituent un groupe diversifié, cette diversité doit être prise en compte dans les communications afin d’atténuer l’inégalité en matière d’accès à l’information en santé et les inégalités environnementales.

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Élise Develay, Centre de recherche du CHUM

Results from a randomized trial of a socio-geriatric pre-consultation tool for older adults in primary care

Co-auteur.rice.s : Sourial N, Fernainy P, Milius D, Plante A, Authier M, Khanassov V, Couturier Y, Godard-Sebillotte C, Breton M, Hébert P, Layani G, Kaczorowski J, Quesnel-Vallée A, Adams A, Lussier MT, Rice K, Archambault P, Tchouaket E, Motulsky A, Beauchet O.

Résumé (l’affiche sera disponible après la publication des résultats)

Introduction :  Les questionnaires de pré-consultation conçus pour fournir des évaluations rapides de la santé physique, sociale, mentale et cognitive des personnes âgées peuvent contribuer à une gestion efficace des soins primaires et à l'amélioration des résultats pour les patients de cette population. Cette étude pilote visait à évaluer l'efficacité d'ESOGER (évaluation sociogériatrique) en tant qu'outil de préconsultation pour améliorer les résultats des patients âgés en soins primaires par rapport aux soins habituels. 

Méthodologie : Nous avons réparti de façon aléatoire 452 adultes de 65 ans et plus provenant de quatre groupes de médecine familiale affiliés à une université au Québec, Canada, pour qu'ils reçoivent le questionnaire ESOGER avant leur consultation ou pour qu'ils reçoivent les soins habituels. Pour les participants du groupe d'intervention, un rapport sommaire d'ESOGER généré automatiquement, a été placé dans leur dossier électronique avant la consultation. Nous avons recueilli les données de base et les données de suivi à 3 mois au moyen de questionnaires téléphoniques. Le critère d'évaluation principal consistait en la différence du score de qualité de vie liée à la santé EQ-5D lors du suivi à 3 mois. Les critères d'évaluation secondaires étaient les visites aux urgences et les hospitalisations au cours des trois derniers mois. Une analyse en intention de traiter a été réalisée (ClinicalTrials.gov#NCT05102890).

Résultats : L'âge moyen des participants était de 74,7 ans, 58,4 % étaient des femmes et 75 % ont complété l'évaluation de suivi. Le changement à 3 mois de l'EQ-5D entre le groupe d'intervention et le groupe de contrôle n'était pas statistiquement significatif (OR [95%CI] : 1.1 [0.9, 1.4]). Aucun changement significatif n'a été observé dans les visites aux urgences (OR = 1.33, 95% CI [0.62, 2.83]) ou les hospitalisations (OR = 2.36, 95% CI [0.75, 7.90]) dans le groupe d'intervention par rapport au groupe de contrôle.

Discussion : Aucune amélioration des résultats pour les patients n'a été constatée 3 mois après la mise en œuvre de l'outil ESOGER. Les travaux futurs porteront sur les perspectives des patients et des prestataires, ainsi que sur les obstacles et les facilitateurs de la mise en œuvre dans le contexte actuel des soins primaires.

Financement : Fonds de recherche du Québec - Santé.


Juliette Duc, École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM)

Analyses spatiales des variations de l’offre et de l’utilisation des soins de santé des plus de 65 ans au Québec à partir de l’Etude longitudinale canadienne sur le vieillissement

Co-auteur.rice.s : Langford-Avelar Alexandra, Dalmas Benjamin, Bosson-Rieutort Delphine

Introduction. En vieillissant, les besoins de santé d'un individu peuvent s’accroître et se complexifier, nécessitant une offre de services de santé appropriée pour maintenir une qualité de vie satisfaisante. Cependant, l'offre et les besoins en soins de la population varient selon les régions du Québec. Ces variations interrégionales (VIR) dépendent de plusieurs facteurs et influencent l’accès aux soins et l’utilisation des services. Notre objectif est d’étudier la relation entre l’offre et l’utilisation des soins par les personnes âgées.

Méthodologie. Nous avons analysé les données des 2 506 Québécois de 65 ans et plus participants à l’Étude longitudinale Canadienne sur le vieillissement (ELCV) vivant dans les régions de Montréal et de Sherbrooke.  Les méthodes d’apprentissage automatique (AA) ont permis de définir et de décrire les profils types d’utilisations selon les similitudes de recours aux soins et services des individus. Nous avons ensuite analysé ces profils, via des analyses spatiales (SIG), pour décrire leur variation selon le type de service présent dans l’environnement des individus, leurs besoins et le niveau d’urbanisation et de défavorisation. Les logiciels R et QGIS ont été utilisés pour les analyses.

Résultats. Quatre profils types d’utilisation ont été définis, le profil 1 regroupant la majorité des individus (n = 2 172). L’état de santé ne permettait pas de différencier les individus. Les résultats finaux sont présentés sous forme de cartes, permettant de localiser les individus selon leur profil d’utilisation, ainsi que les installations de santé présentes dans leur environnement.

Discussion. Cette étude exploratoire illustre l’intérêt de combiner des outils d’AA et de SIG pour étudier les variations d’utilisation des soins, notamment par l’application de ces méthodes sur les données de la cohorte TorSaDE dans un futur projet de recherche. Ce projet vise à soutenir les décideurs et à orienter les politiques publiques dans leur compréhension des facteurs influençant l’utilisation des soins afin d’améliorer la prise en charge des individus.

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Pamela Fernainy, Université de Montréal

L'effet des attributs organisationnels des équipes interprofessionnelles de soins primaires sur la qualité des soins et l'utilisation des services de santé chez les personnes âgées (protocole de doctorat)

Co-auteur.rice.s : Maria Alejandra Rodriguez, Anaïs Lacasse, Claire Godard-Sebillotte, Cristina Longo, Janusz Kaczorowski, Marie-Thérèse Lussier, Mylaine Breton, Yves Couturier, Marie-Eve Poitras, Geraldine Layani, Nadia Sourial

Résumé

Introduction: Les équipes interprofessionnelles de soins primaires (ISP) ont été promues dans le cadre des réformes du système de santé. Elles semblent avoir un impact positif sur la qualité des soins, mais leur impact sur l'utilisation des services de santé est limité et peut varier en fonction de leurs caractéristiques organisationnelles. Cette étude examinera l'effet des attributs organisationnels des ISP sur la qualité des soins et l'utilisation des services de santé chez les Canadiens âgés et traduira ces résultats en recommandations pratiques sur les caractéristiques optimales des équipes.

Méthodologie : Une approche mixte sera envisagée. Dans un premier temps, une analyse quantitative des données d'une étude de cohorte longitudinale rétrospective sera effectuée. La base de données sera la cohorte TorSaDE, contentant des données sur la qualité des soins et des données administratives sur l'utilisation des services de santé, liées aux caractéristiques organisationnelles des équipes ISP. La population sera constituée des Québécois (65+) qui ont répondu à l'enquête (1996 – 2016) (20 000 personnes). Une analyse de médiation causale sera utilisée pour estimer l'impact des caractéristiques des équipes ISP sur la qualité et l'utilisation des services de santé.

Résultats : Le principal résultat sera l'utilisation des services de soins (p.ex. visites aux urgences, hospitalisations). Les mesures de la qualité des soins (accès, continuité, coordination) seront analysées en tant que médiateurs. Ensuite, une recherche qualitative sera menée au moyen de groupes de discussion délibératifs avec des patients, des cliniciens, des décideurs politiques et des gestionnaires afin de co-construire des recommandations basées sur les résultats de l'étude.

Discussion : Les résultats permettront de découvrir les caractéristiques de l'équipe ISP associées à une haute qualité des soins et à une utilisation optimale des services de santé et contribueront à informer la politique des soins de santé primaires afin d'améliorer l'organisation des équipes ISP pour les personnes âgées.

Remerciements : IRSC projet OPTIMISE

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Sarit Kang-Auger, Département de médecine, Université de Montréal

Ethnic disparity in research article authorship in four top medical journals

Coauthors: U. Vivian Ukah, Jessica Healy-Profitós, Aimina Ayoub, Nathalie Auger

Abstract

Introduction: Racialized individuals are underrepresented in research and academics. Our objective was to identify trends in the ethnic diversity of authors publishing in four leading medical journals over time.

Methods: We conducted a cross-sectional study of research articles published in New England Journal of Medicine (NEJM), Journal of the American Medical Association (JAMA), British Medical Journal (BMJ), and the Lancet in 2002, 2012, and 2022. We extracted the names of first and last authors of published research articles, and used artificial intelligence software (ChatGPT v3.5) to determine the most probable ethnicity (Anglo, other European, non-European) and gender of each author. We calculated the percentage of articles that each ethnic group published each year, and computed the difference by subtracting the proportion in 2002 from 2022. We stratified the analysis by gender (men vs. women).

Results: The study included 2,294 articles distributed evenly between NEJM, JAMA, BMJ, and Lancet. Authors were predominately Anglo (44%) or North/West European (24%), especially last authors. Articles by authors with South/East European, East Asian, and South Asian origins increased slightly over time, particularly in BMJ, Lancet, and JAMA. East Asian first and last authors had the greatest increase: a 6% rise in publications. The trends depended on gender, with publications by non-European men increasing by 8% for both first and last authors. There was no increase in the percentage of female first authors regardless of origin. However, the percentage of female last authors increased by around 4% for all ethnic groups.

Discussion: This study found that there are persisting gaps in the ethnic diversity of researchers in top medical journals. Some gains have been made by non-European men over time, but these have not been matched by non-European women.

Acknowledgements: Canadian Institutes of Health Research, Fonds de recherche du Québec-Santé

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Alexandra Langford-Avelar, École de santé publique de l’Université de Montréal

Modélisation des trajectoires des utilisateurs du CIUSSS de l'Ouest-de-l'Île-de-Montréal (COMTL) à l'aide de méthodes de process mining

Co-auteur.rice.s : Juliette Duc, Benjamin Dalmas, Delphine Bosson-Rieutort

Résumé

Actuellement, l'évaluation des performances des installations du CIUSSS de l'Ouest-de-l'île de Montréal (COMTL) repose sur l'analyse indépendante des données clinico-administratives de chaque service. Pour répondre à la nécessité du COMTL d'optimiser le parcours de ses patients à travers les divers services, nous proposons de développer un outil automatisé permettant de visualiser les trajectoires des patients au sein de l'ensemble des installations du COMTL. Cette modélisation sera réalisée en utilisant des techniques de fouille de processus, également appelées "process mining", appliquées aux données clinico-administratives recueillies par le COMTL. Le développement de cet outil s'appuiera sur quatre étapes majeures : une analyse des besoins, le jumelage des sources de données, la modélisation des trajectoires, et enfin, la création de l'outil. La modélisation des trajectoires de soins émerge comme une opportunité cruciale pour visualiser et comprendre de manière approfondie les parcours des patients au sein du COMTL, offrant ainsi des possibilités d'amélioration et de gestion des services. Bien que ce projet représente un défi méthodologique conséquent, il ouvrira la voie à la création du tout premier outil automatisé en temps réel dédié à la modélisation et à la compréhension des processus au sein des installations de santé d'un CIUSSS

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Mélanie Levasseur, Université de Sherbrooke, Centre de recherche sur le vieillissement du CIUSSS de l’Estrie-CHUS

Les robots d’assistance sociale pour favoriser la participation sociale des personnes aînées : résultats d’une recension élargie des écrits

Co-auteur.rice.s : Marika Lussier-Therrie, Isabelle Lacroix, François Michaud

Résumé

Introduction : Malgré les possibilités de participer socialement et de vivre un nombre supérieur d’années actives et en santé à leur domicile, certaines personnes aînées ont besoin de stimulation, d’apprentissage ou d’assistance lors de leurs interactions. Afin de répondre à ce besoin et de réduire les situations d’isolement, l’interaction avec un robot d’assistance sociale (RAS) est une stratégie prometteuse, mais dont l’intégration des connaissances issues de la recherche demeurent limitée. Cette étude visait à synthétiser les connaissances sur les interventions utilisant les RAS pour réduire les situations d’isolement ou favoriser la participation sociale des personnes aînées.

Méthodologie : S’appuyant sur un cadre méthodologique rigoureux et les lignes directrices PRISMA, une recension élargie a permis d’interroger neuf banques de données électroniques de domaines intersectoriels à l’aide de 31 mots-clés.

Résultats : Les 61 études sélectionnées ont été publiées principalement après 2019 (43; 70,5%) et la majorité des premiers auteurs étaient originaires d’Amérique du Nord (20; 32,8%) et d’Europe (19; 31,1%). Trois rôles d’un RAS ont été identifiés pour favoriser la participation sociale des personnes aînées : 1) être un compagnon au quotidien, 2) faciliter l’interaction sociale avec les autres et 3) fournir une stimulation et un divertissement grâce à des applications spécifiques. Les personnes aînées préfèrent les RAS faciles à utiliser, intuitifs et pouvant être contrôlés par eux-mêmes. L’instabilité de la connexion Internet et un environnement bruyant sont identifiés comme obstacles à l’interaction des personnes aînées avec les RAS. L’utilisation des RAS est aussi facilitée par sa personnalisation en fonction de la routine et des préférences des personnes aînées.

Discussion : Lors de la conception des RAS, il importe de prendre en compte les besoins, le niveau de confort et l’expérience des personnes aînées, mais aussi d’utiliser des méthodes non traditionnelles telles que la science-fiction, pour faciliter leur acceptation.

Financement: Cette étude est soutenue par le Fonds de recherche du Québec - Santé, volet Audace (FRQS; #2022-AUDC-301582).


Louis Pitois, Département des sciences de l’environnement de l’UQAM

L’avenir du transport actif à vélo : relever les défis climatiques à l’échelle nationale

Co-auteurs : Guillaume Chevance, Paquito Bernard

Introduction : Les émissions de gaz à effet de serre des véhicules contribuent au réchauffement climatique, entraînant des vagues de chaleur et du smog, nuisibles à la santé. Promouvoir le transport actif à vélo est une solution durable et bénéfique pour la santé grâce à l’activité physique. Toutefois, l’utilisation du vélo en milieu urbain peut être influencée par les conditions climatiques, telles que les températures élevées et la pollution de l’air. Après de telles conditions, les cyclistes pourraient avoir besoin de quelques jours de récupération, appelés résilience.

Objectifs : Caractériser l’impact de la température, de la pollution de l’air sur l’usage du vélo, ainsi que quantifier sa résilience à la suite des vagues de chaleur et de smog dans sept villes canadiennes. Étude 1. Identifier les seuils de températures par ville entraînant une diminution du vélo. Étude 2. Identifier les seuils de pollution de l’air par ville entraînant une diminution du vélo. Étude 3. Quantifier la résilience du vélo par ville après des vagues de chaleur et smog.

Méthodologie : Ces études transversales utiliseront les données ouvertes d’Éco-compteur (vélo) et d’Environnement Canada (météorologie, pollution de l’air) collectées entre 2009-2023. Les données horaires et quotidiennes du vélo (entre 9-69 compteurs par ville), de la météo et de la pollution de l’air au cours des 14 dernières années seront extraites puis analysées avec le logiciel R.

Objectif 1, 2 et 3 : Mesures : Le vélo a été mesuré à l’aide de compteurs (nombre de passage à vélo par heure/compteur/ville et par jour) situés dans chaque ville à l’étude. Les données météorologiques horaires et quotidiennes ont été mesurées à l’aide des capteurs météorologiques présents dans les villes et incluront : (a) la température moyenne/maximale (°C) ; (b) la température au thermomètre-globe mouillé (WBGT [°C] ; (c) les précipitations (pluie et neige [mm]) ; (d) le facteur éolien ; (e) les saisons. Les données de pollution de l’air ont été mesurées grâce aux capteurs certifiés du ministère de l’Environnement et incluront : (a) les PM2.5 ; (b) l’indice de qualité de l’air ([AQI] un index de plusieurs polluants soit : O3, PM2.5, PM10, dioxyde de soufre, dioxyde d’azote et le monoxyde de carbone).

Contribution à l’avancement des connaissances et originalité : Les résultats permettront pour la 1re fois au Canada d’établir l’effet des conditions météorologiques sur le TAV en tenant compte de la pollution de l’air. Ainsi, les mairies et les organismes de promotion du TAV (ex. Vélo Québec) pourront conjointement développer des stratégies cohérentes pour adapter le TAV face aux changements climatiques. De son côté, la santé publique pourrait développer des interventions de santé, comme un système d’alerte téléphonique informant les cyclistes des risques pour la santé lors d’épisodes de smogs. Finalement, il s’agira du 1er projet de recherche canadien à quantifier la résilience à la suite de vagues de chaleur et épisodes de smogs. Ces connaissances permettront aux politiques publiques de mettre en place plus des d’infrastructures favorisant la résilience à la suite d’événements climatiques extrêmes (ex. des espaces verts le long des pistes cyclables).


Geneviève Rouleau, Faculté des sciences infirmière de l’Université du Québec en Outaouais

Providing compassionate care in a virtual context: Qualitative exploration of Canadian primary care nurses’ experiences

Co-auteur.rice.s : Kelly Wu, Monica Parry, Lauralie Richard, and Laura Desveaux

Abstract

Objective: Virtual care presents a promising opportunity to create new communication channels and increase access to healthcare. However, concerns have been raised around the potential for unintended emotional distances created through virtual care environments that could strain patient–provider relationships. While compassionate care is an enabler of emotional connectivity and a core tenant of nursing, little is known about whether or how nurses have adapted their compassion skills into virtual interactions. These concerns are particularly relevant in primary care, where there is a focus on relational continuity (i.e. relationship-based, longitudinal care) and a broad uptake of virtual care. The aim of this study was to explore the meaning of compassionate virtual care and to uncover how nurses operationalized compassionate care through virtual interactions in primary care.

Methods: We used a qualitative interpretive descriptive lens to conduct semistructured interviews with primary care nurses (Ontario, Canada) who had provided virtual care (i.e. video visits, remote patient monitoring, or asynchronous messaging). We used a thematic approach to analyze the data.

Results: We interviewed 18 nurse practitioners and two registered nurses. Participants described how: (1) compassionate care was central to nursing practice, (2) compassionate care was evolving through virtual nurse–patient interaction, and (3) nurses balanced practice with patients’ expectations while providing virtual compassionate care.

Conclusions: There is an opportunity to better align nurses’ understanding and operationalization of compassionate care in virtual primary care contexts. Exploring how compassionate care is operationalized in primary care settings is a necessary first step to building compassionate competencies across the nursing profession to support the continued virtual evolution of health service delivery.

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Jocelyne St-Arnaud, Université de Montréal

Soins de fin de vie : qui décide?

Un ouvrage de Jocelyne Saint-Arnaud édité chez Boréal, soutenu par le Réseau suite aux concours de soutien aux publications 2022-2023.

Résumé

Il s’agit d’un sujet dont personne n’aime parler, mais qui est inévitable. Ce n’est pas tant la mort que l’on craint que ce qui la précède. Personne ne veut mourir lentement dans la souffrance. Pour cela, plusieurs décisions doivent être prises : si nous sommes atteints d’une maladie grave et invalidante sans possibilité d’amélioration, voulons-nous être réanimé en cas d’arrêt cardiaque ? Quand est-il approprié de cesser ou de ne pas entreprendre des traitements qui maintiennent la vie ? Voulons-nous laisser à nos proches le fardeau de ces décisions difficiles ? Ce livre a été conçu pour informer la population en général; il renseigne les lecteurs sur le contexte des soins de fin de vie, sur les valeurs éthiques en cause dans toute décision de soin, indépendamment de toute religion, et surtout sur les nombreux moyens dont chacun dispose pour faire connaître ses volontés en matière de soins et de traitements.